GOFLEX : le nouvel indice de flexibilité énergétique des bâtiments
Le GIMELEC crée GOFLEX, le nouvel indice dédié à la mesure du potentiel de flexibilité énergétique d’un bâtiment ou d’un parc de bâtiments.
Les adhérents du GIMELEC ont imaginé cette méthode de calcul pour évaluer et valoriser la flexibilité énergétique des bâtiments, c’est-à-dire leur capacité à s’effacer du réseau électrique au moment le plus approprié.
« La flexibilité thermique et électrique est un enjeu essentiel car elle prépare le bâtiment à devenir une brique active du réseau, explique Thierry Djahel, membre du comité de marché Bâtiment Connecté du GIMELEC. La flexibilité énergétique encourage à « consommer mieux » sur l’ensemble des usages, à autoconsommer et/ou à stocker l’énergie lorsqu’elle est moins chère et plus verte. Elle permettra progressivement d’activer le pilotage tarifaire dynamique dans les bâtiments en fonction d’un signal prix ou d’ordres rémunérateurs ».
Or, sans mode de repérage simple et lisible du potentiel de flexibilité énergétique d’un bâtiment ou d’un parc, il est difficile pour les opérateurs d’évaluer toute opportunité d’exploiter ce gisement vertueux d’optimisation énergétique. Le GIMELEC s’est donc attaché à résoudre cette question essentielle pour notre transition énergétique.
Concrètement, GOFLEX est le résultat d’une combinaison de 3 indicateurs : la classe du système de pilotage (A, B, C, ou D), la durée de préavis de la demande de flexibilité (préavis supérieur à 24h, supérieur à 3h et sans préavis), la puissance modulable exprimée en kW pour l’été et l’hiver.
L’indice offre ainsi une visibilité sur la flexibilité potentielle d’un bâtiment et permet à toute la filière de bénéficier d’un repère commun simple, pour valoriser la flexibilité des bâtiments et activer sa rémunération par les agrégateurs de capacités.
Le GIMELEC entend proposer l’usage de GOFLEX à toutes les parties prenantes de la filière : propriétaires immobiliers, maîtres d’ouvrages et maîtres d’oeuvre, exploitants, opérateurs d’énergie, agrégateurs ; et encourager collectivement le déploiement vertueux de la gestion active, l’intégration des ENR, l’autoconsommation, tout en optimisant les réseaux d’énergie.
« Avec ce nouvel outil de mesure innovant, le GIMELEC contribue à inscrire le secteur du bâtiment au coeur de la transition énergétique, plaçant les enjeux de la flexibilité thermique / électrique au coeur de cette transformation », complète Delphine Eyraud, déléguée du comité de marché Bâtiment connecté du GIMELEC.