Flexibilité énergétique du bâtiment et effacement
La flexibilité énergétique d’un bâtiment est sa capacité, grâce à son système de pilotage, à moduler son appel de puissance en fonction des besoins du réseau. Cette capacité est au cœur de notre actualité énergétique aujourd’hui. La flexibilité énergétique existe et est déjà éprouvée dans le secteur industriel en France. C’est aujourd’hui au tour des bâtiments tertiaires d’être interpellés pour participer à l’effort d’effacement des consommations lorsque l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité sur le réseau n’est pas assurée.
Face au caractère diffus du secteur du bâtiment tertiaire et à son hétérogénéité, développer les pratiques de flexibilité passe avant tout par la définition d’une « grammaire commune ».
Le GIMELEC et ses adhérents, en partenariat avec l’IFPEB, ont ainsi travaillé ces dernières années sur une méthodologie GOFLEX permettant à tout gestionnaire de bâtiment d’évaluer simplement le potentiel de flexibilité de ce dernier. Ce potentiel sera formulé au travers d’une étiquette GOFLEX, selon trois critères : sa classe de système de pilotage (note de A à D), sa puissance modulable réelle (en kW) et son effort consenti à la flexibilité.
Ce « bon coin de la Flex » verra bientôt le jour pour accélérer et faciliter le déploiement de ces pratiques. Les gestionnaires de bâtiment pourront poster leur profil GOFLEX et être contacté par un ou plusieurs agrégateurs à la recherche de flexibilité. Charge ensuite aux protagonistes de dialoguer et contractualiser.
La large diffusion du GOFLEX et plus généralement le développement du marché de la flexibilité dans le secteur bâtiment permettra de faire prendre conscience à ce secteur qu’il est un maillon important de l’infrastructure électrique. Il peut et doit contribuer à l’équilibre des réseaux et leur juste dimensionnement pour optimiser les coûts supportés par les consommateurs.
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