Women in Engineering : un exemple d’action en faveur de la diversité
Face aux enjeux des transformations énergétique, écologique et numérique, le GIMELEC, en tant que référent de la filière électronumérique, est particulièrement concerné par les sujets d’attractivité des métiers, d’évolution des compétences et aussi par la diversité. Le besoin de former, attirer, recruter, fidéliser des collaborateurs dans ces métiers techniques est de plus en plus prégnant.
Parmi ses actions et en tant que membre du CIGRE France, le GIMELEC est ainsi engagé dans les deux groupes qui en dépendent :
- Next Generation Network CIGRE France
- Women in Engineering (WiE) CIGRE France (@InCigre)
Le GIMELEC montre ainsi son implication et affirme son engagement notamment au sujet de la place des femmes dans les entreprises industrielles.
C’est ainsi que le groupement a activement contribué à l’organisation de la conférence de Women in Engineering le 10 octobre 2019 à Paris, chez RTE. Sujet du jour « Appréhender les biais pour favoriser la diversité » avec au menu, un panel d’intervenants très variés :
Après le mot d’introduction de Claire Lajoie-Mazenc, Présidente de WiE, Thierry Hoquet, philosophe, a particulièrement surpris l’assistance. Il a débarqué sur scène en tenue de ‘martien’, se déclarant être un habitant, non de Mars, mais d’Aldebaran. De ce point de vue et grâce à ce stratagème, il a fait part de sa vision sur la question de l’égalité homme-femme en nous interpellant sur « le cerveau a-t-il un genre ? ».
Après cette intervention ‘hors cadre’, nous étions alors en condition pour aborder l’atelier de mise en situation qui a suivi, animé par Cigdem Demirel. Il s’agissait d’identifier nos réactions et nos biais, d’abord spontanés, puis raisonnés, en tant que manager et en tant que candidate, face à deux situations de recrutement à effectuer.
Une table ronde animée par Adèle Roy (RTE), sur le thème « comment dépasser les préjugés en entreprise » a aussi suscité de nombreuses réactions et questions concernant ces préjugés et actions mises en œuvre dans les entreprises en faveur de la diversité ou de l’inclusion. Pour en témoigner sur scène : Elisabeth Benedetto (GE), Patrick Bortoli (Rte), Dominique Laurent (Schneider Electric France), Isabelle Rousseau (ABB France), Sylvie Courty (Enedis).
Enfin, Anna Delaval, psychologue, sexologue et thérapeute, a porté son regard sur « préjugés et biais, comment fonctionne le cerveau ? ». Un regard de femme envers les femmes, toutes sujettes à leur culture, éducation, préjugés, filtres, ou connexions neurologiques.
Un point d’avancement des différentes actions développées par le WiE a ensuite été présenté (portraits de femmes du CIGRE, mentoring, accompagnement des jeunes, intégration des femmes dans les équipes techniques).
En conclusion et au regard de ces différentes interventions, Women in Engineering confirme la raison d’être de son action, et rejoint les rangs d’initiatives telles que @Elles bougent ou le Grand Défi #IndustriElles lancé ce 10 octobre, justement, par la Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Agnes Panier Runacher.