Crise des matières premières : des impacts opérationnels désormais en vue
Un constat déjà connu : une augmentation considérable du coût des matières premières
Comme beaucoup d’autres associations professionnelles françaises et européennes, le GIMELEC observe des remontées de plus en plus nombreuses de la part de ses adhérents sur la crise mondiale des matières premières.
En effet, la conjonction de différents facteurs a conduit à une hausse des prix considérable. Selon les statistiques suivies et publiées par le GIMELEC, en un an le cuivre a augmenté de plus de 60% et l’aluminium de plus de 25%. Les matières plastiques, dont le cours suit celui du pétrole, connaissent une évolution similaire, augmentant de 15 à 30%. Sont aussi concernés l’acier, l’argent, le nickel, l’étain, les résines isolantes, les matières plastiques, les semi-conducteurs et composants électroniques.
Or, les hausses de couts ne sont que très partiellement ou progressivement intégrées dans les mécanismes de révisions des prix, faisant porter un poids grandissant sur les entreprises intermédiaires de la chaine de valeur.
Ces tensions interviennent dans un contexte de forte reprise de la demande aux Etats-Unis, en Asie et en Europe, faisant peser des risques de déséquilibre entre offre et demande pouvant impacter négativement vendeurs et acheteurs.